La réhabilitation d’un ouvrage offre la possibilité de donner une identité plus valorisante au bâtiment. Cette transformation de l’aspect extérieur est le seul signe visible de la réhabilitation pour ceux qui n’habitent pas dans le bâtiment. Elle est un signal important que le maître d’ouvrage renvoie aux habitants et à leur environnement.
Les façades bois s’accommodent de tous les types de revêtements extérieurs, laissant une totale liberté de création à l’architecte. De plus, par sa légèreté et sa résistance mécanique, le bois permet de transformer les gabarits des ouvrages en les épaississant, en les surélevant ou en les agrandissant, pour des transformations radicales.
L’Exemple :
Avec le métal utilisé comme vêture pour le lycée Colbert à Lorient, c’est une écriture très urbaine qui redonne une identité à cet ouvrage classique des années soixante. Pour requalifier les 100 logements du quartier de La Nacelle, à Corbeille-Essonne, c’est une vêture réalisée avec des lames bois de peuplier posées en vertical qui a fortement transformé l’image désuète des bâtiments.
Pour un aspect plus neutre, des lames horizontales en bois et ciment de teinte claire ont été choisies pour la réhabilitation des logements du quartier des Turbaudières à Cholet.
Le choix de vêture a été porté vers un aspect minéral pour la réhabilitation des logements de la Fauconnière à Gonesse. Un enduit mince a été projeté sur un isolant, ne laissant pas deviner en arrière plan la présence des façades bois.
Les panneaux composite de grandes tailles sont bien adaptés aux grands ouvrages comme la réhabilitation de la Nef, à Tours. Il est même possible d’envisager une végétalisation de la façade à la manière de l’espace polydrome de Reims.
Enfin, au delà de la vêture, le bois permet de transformer les volumes existants avec des surélévations telles que celle réalisée sur le bâtiment du Syndicat Départemental de l’Énergie du Finistère (SDEF) ou le remodelage du bâtiment de l’Office National des Forêts (ONF) de Lorraine.