A2 - Quels atouts pour la cohésion des territoires et l’économie française?
Des outils peuvent être employés pour quantifier et qualifier le nombre d’équivalents temps-pleins générés par la construction bois, notamment à l’échelle d’un projet spécifique.
La filière forêt-bois se dote d’un outil stratégique, la Veille Economique Mutualisée (VEM), en partenariat avec le ministère de l’Agriculture de l’Agroalimentaire et de la Forêt (MAAF), le ministère de l’Economie de l’Industrie et du Numérique (MEIN), le ministère de l’Environnement de l’Energie et de la Mer (MEEM) et le ministère du Logement et de l’Habitat durable (MLHD).
En signant ce partenariat inédit public-privé, l’Etat et les organisations professionnelles partagent la volonté de mettre en place ce nouvel outil de la filière forêt-bois, qu’ils financent. Il permettra aux entreprises et aux industries de mieux répondre aux besoins des marchés et des objectifs stratégiques des donneurs d’ordres. Elles pourront aussi s’orienter plus efficacement vers des marchés d’avenir, à valeur ajoutée, pour créer de la richesse et développer des emplois.
Des outils peuvent être employés pour quantifier et qualifier le nombre d’équivalents temps-pleins générés par la construction bois, notamment à l’échelle d’un projet spécifique.
L’interprofession FIBOIS Aura a mené une étude permettant d’identifier le nombre et les type d’emplois temps plein générés par l’utilisation de 1000m3 de bois dans la construction d’un collège de 600 élèves.
Le « lot bois » d’un tel collège ou lycée de 600 élèves s’élève en moyenne à 2 millions d’euros. D’après l’estimation Fibois, une telle opération permet de créer plus de 21 équivalents temps-pleins (ETP) directs, non délocalisables, sur un an, au sein de la filière.