A2-1 Cohésion des territoires : atout pour l’économie française

Maillant l’ensemble du territoire français, la filière bois-construction lie le dynamisme immobilier des métropoles et la création d’emplois non-délocalisables dans les territoires ruraux et forestiers.

La filière bois, en particulier via la construction, dresse de nouveaux liens économiques, symboliques et écologiques entre les coeurs denses de métropoles et les territoires forestiers, ruraux et industriels.

En ville, elle permet notamment de rendre une place, à un matériau naturel, biosourcé et renouvelable.
Participant à une nouvelle façon d’habiter nos métropoles, elle intègre progressivement les objectifs stratégiques fixés par les collectivités en matière de réduction de l’impact écologique du secteur de la construction.
La forêt peut également faire partie des outils envisagés par les collectivités pour tendre vers des objectifs de neutralité carbone, la seule réduction des émissions de CO2 ne suffisant généralement pas à décarbonater intégralement un territoire : dans cette optique, les territoires forestiers, puits de carbone, constituent le pendant des territoires urbains denses, plus émissifs.

Ce lien entre territoires se retrouve également du point de vue économique, la construction bois étant l’un des débouchés présentant la plus haute valeur ajoutée pour le produit bois. La réalisation de bureaux, logements, équipements et ouvrages bois dans les zones à forte tension démographique et immobilière peut en effet permettre de faire descendre marchés et chiffre d’affaire le long de la chaîne d’une chaîne de valeur étendue de la ville jusqu’à l’arbre, générant en cascade des emplois non-délocalisables chez les concepteurs, constructeurs, industriels, scieurs jusqu’au monde sylvicole, souvent situés dans des territoires ruraux ou confrontés à des situations de déprise économique. Cet effet se trouve renforcé en cas de déploiement d’une stratégie de traçabilité.